Saturday, November 12, 2011

L’ Ère de la mondialisation


Dans la pénombre d’un arbre fleuri, j’ai passé un moment de rêverie. J’ai rêvé à un monde meilleur, où tous les êtres humains se prennent la main pour enlacer la terre, source de leur vie. N’est-ce pas l’ère de la mondialisation? Quel est le sens de ce terme sinon que d’offrir à tout individu le droit de penser grand, au-delà de ses limites spatiales ? Mais la globalisation s’avère comme un nouveau droit de colonisation qui donne aux pays de l’hémisphère Nord l’accès vers les pays du Sud, et  aux pays « développés » de l’Ouest l’accès vers les pays « sous-développés » de l’Est.

Martyres, martyres des guerres intermittentes où allez-vous comme ça?
Chers pour vos compatriotes et vilains pour vos ennemis. Y’ a-t-il, vraiment, des principes qui vous tentent à vous sacrifier? Est-ce le fondamentalisme, politique ou religieux,  qui vous pousse à arroser la terre de votre matière rouge qui coule bleuâtre sous vos peaux multicolores? 

Êtes-vous chrétiens, musulmans ou bouddhistes?
Êtes-vous Tchétchènes, Afghans ou Irakiens?
Voix qui crient du fond de la misère, faites vomir les entrailles de la planète fatiguée de vos maux, Lasse de tant d’injustice et de trahison.

S’il y aura révolte, ce sera celle de l’humanité qui perd son sens authentique au profit d’une « bestialité » calculée et scientifique. L’être humain est un animal pensant. Il pense, donc il est.
À quoi pense-t-il?
Il pense exploiter autrui, sa terre, son pays, ses idées, sa force et sa faiblesse.
Il pense  faire évoluer sa race suprême au dépend des autres races inférieures.
Il pense aménager son bien-être en dépit du malheur des autres.

Point de lendemain pour cette humanité qui s’entretue, rien que le néant.

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