Monday, June 25, 2012

Bakhita: from slave to saint


Un film de Giacomo Campiotti avec les acteurs : Fatou Kine Boye (Bakhita), Fabio Sartor (Marin) et Stefania Rocca (Aurora). Il raconte l’histoire de Josephine/Bakhita, une esclave soudanaise vendue à un marchand vénitien, Federico Marin, qui l’emmène avec lui en Italie pour devenir la gouvernante de sa fille, Aurora. 

Le récit est fait par Aurora, qui, en 1948 rend visite, en compagnie de sa famille, au couvent des religieuses canossiennes dans le but de voir Bakhita. Durant le trajet, elle raconte à sa famille l’histoire de la femme qui lui a servi de gouvernante et l’a quittée pour devenir religieuse. Quand elle arrive au couvent, Aurora apprend que sœur Bakhita est décédée en lui confiant une relique, son seul héritage porté d’Afrique.

Le récit suit les traces de Bakhita depuis sa vie de famille en Afrique, jusqu’à son séjour en Italie sous le toit des Marin ; ensuite sa fuite au couvent et la portée de son affaire devant le tribunal pour acquérir sa liberté et devenir enfin religieuse.

Malgré toutes les atrocités physiques et morales qu’elle a souffertes, Bakhita a persisté à croire à la bonté des autres et à leur pardonner. Son martyre était similaire à celui du Christ, elle agissait à son image bien avant de le connaître à travers la religion chrétienne qu’elle a adoptée. Le pape Jean Paul II  l’a déclaré Sainte en l’an 2000.

En contemplant sa vie, on déduit que Bakhita a subi une triple discrimination, en tant que femme, en tant qu’esclave et en tant qu’individu de race noire. Mais elle a surmonté la haine par l’amour, et le malheur par une joie simple et sincère émanant naturellement d’un cœur qui glorifiait sans le savoir le Dieu de l’univers.

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