Un film de
Giacomo Campiotti avec les acteurs : Fatou Kine Boye (Bakhita), Fabio
Sartor (Marin) et Stefania Rocca (Aurora). Il raconte l’histoire de Josephine/Bakhita,
une esclave soudanaise vendue à un marchand vénitien, Federico Marin, qui l’emmène avec lui en Italie pour devenir
la gouvernante de sa fille, Aurora.
Le récit est fait
par Aurora, qui, en 1948 rend visite, en compagnie de sa famille, au couvent des
religieuses canossiennes dans le but de voir Bakhita. Durant le trajet, elle
raconte à sa famille l’histoire de la femme qui lui a servi de gouvernante et l’a
quittée pour devenir religieuse. Quand elle arrive au couvent, Aurora apprend que
sœur Bakhita est décédée en lui confiant une relique, son seul héritage porté d’Afrique.
Le récit suit les
traces de Bakhita depuis sa vie de famille en Afrique, jusqu’à son séjour en Italie sous le
toit des Marin ; ensuite sa fuite au couvent et la portée de son
affaire devant le tribunal pour acquérir sa liberté et devenir enfin religieuse.
Malgré toutes les
atrocités physiques et morales qu’elle a souffertes, Bakhita a persisté à
croire à la bonté des autres et à leur pardonner. Son martyre était similaire à
celui du Christ, elle agissait à son image bien avant de le connaître à travers
la religion chrétienne qu’elle a adoptée. Le pape Jean Paul II l’a déclaré Sainte en l’an 2000.
En contemplant sa
vie, on déduit que Bakhita a subi une triple discrimination, en tant que femme,
en tant qu’esclave et en tant qu’individu de race noire. Mais elle a surmonté
la haine par l’amour, et le malheur par une joie simple et sincère émanant
naturellement d’un cœur qui glorifiait sans le savoir le Dieu de l’univers.
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